FERRARI 355

Leclère Motorcars vend aux enchères Ferrari 348 GTB de 1996.
La 348 GTB qui avait succédé aux berlinettes et spiders 308/328 en 1989 avait marqué une rupture esthétique avec celles-ci, reprenant une partie du vocabulaire de son ainée la Testarossa, notamment ses typiques lamelles latérales et son avant à phares escamotables. La F355, dévoilée à la presse spécialisée en mai 1994 (berlinette et GTS furent présentées simultanément), qui succédait à la 348 GTB n’en était qu’une évolution. Son avant remodelé et l’abandon des lamelles latérales ne suffisaient pas à gommer son ascendance stylistique. Après les demi-réussites que furent la Dino/Ferrari 308 GT4 de Bertone et la Mondial que ses quatre places et son relatif confort avaient exclu des choix des aficionados, la 348 avait redonné au V8 Ferrari une partie de son prestige à la suite des bonnes performances techniques et commerciales des berlinettes et spiders 328 et 348. La F355, n’était pas une simple évolution de la 348, c’était une vraie voiture de conducteur, privilégiant plaisir de conduite et performances.
Techniquement, elle recevait le premier moteur de la marque à disposer de 5 soupapes par cylindre et elle était la première Ferrari à proposer la boîte séquentielle F1 à commande au volant (en option), une technologie directement héritée de la Formule 1. Son avance technique et son efficacité furent mises en avant de façon éclatante lorsqu’elle réalisa son meilleur temps sur le circuit de Fiorano, 3 secondes au-dessous de celui de la formidable 512 TR. Une version spider – première Ferrari dotée d’une capote électrique – fut dévoilée en mars 1995 au Salon de Genève. La production des F 355 prit fin en 1999 après 11 273 exemplaires produits.
Cette berlinette Ferrari a été livrée neuve en Italie. Son second propriétaire était français et elle possède ses papiers français. Ce n’est qu’une troisième main en parfait état. Il s’agit de l’une des premières phase 2 de 1996 dont la livrée Jaune avec intérieur bleu marine est originale et peu courante. Son embrayage a été refait il y a moins de 3 000 km. Elle est vendue avec un dossier de factures et son carnet d’entretien d’origine. Elle a toujours été parfaitement entretenue, notamment chez LDO Racing en région parisienne. Pour beaucoup, la F355 est la dernière vraie berlinette V8 vintage, héritière des Dino 206 et 246.
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